Festivals 13/02/2020

Des courts français à la Berlinale

Le 70e Festival de Berlin se déroulera du 20 février au 1er mars et trois courts métrages français, notamment, y concourront en compétition.

La compétition berlinoise des courts a parfois été favorable au court métrage français et ce sont cette année trois films qui tenteront d'imiter La fugue de Jean-Bernard Marlin ou Tant qu'il nous reste des fusils à pompe de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, lauréats de l'Ours d'or en leur temps. Il s'agit d'À l'entrée de la nuit d'Anton Bialas (produit par Apaches Films), le film d'animation Genius Loci d'Adrien Mérigeau – produit par Kazak productions et gratifié tout récemment d'une mention spéciale à Clermont-Ferrand (visuel de bandeau) – et un film issu du Fresnoy, Studio national des arts contemporains : It Wasn't the Right MountainMohammad, signé Mili Pecherer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Citons aussi Apiyemiyekî?, portrait expérimental signé Ana Vaz et produit par Spectre Productions (visuel ci-dessus), qui participera de son côté à la section “Forum Expanded” après avoir été sélectionné à Rotterdam en janvier. Du côté des différents longs métrages présentés ci ou là à Berlin, on retrouve plusieurs cinéastes suivis au long de leurs passages dans le format court, comme Maïmouna Doucouré – dont le premier long, Mignonnes, sera à voir via “Génération KPlus” –, Camilo Restrepo (Los conductos, en section “Encounters”) et, bien sûr, Guillaume Brac, dont le nouveau film, produit par Grégoire Debailly pour Geko Films, sera à découvrir en “Panorama”. Les derniers films, tous deux documentaires, de Sébastien Lifshitz et de Patric Chiha, respectivement Petite fille et Si c'était de l'amour, l'y accompagneront. Deux courts métrages d'animation de l'école des Gobelins, tous deux distribués par Miyu, sont aussi de la partie au sein de la section Génération : Un diable dans la poche d'Antoine Bonnet et Mathilde Loubes, et Black Sheep Boy de James Molle.

Signalons enfin la première mondiale de Jumbo de Zoé Wittock (qui sortira en France le 18 mars prochain). La jeune réalisatrice avait sous l'étendard d'Insolence Productions signé un court métrage, À demi-mot, en 2015.

Christophe Chauville

À voir :

- Il faut que je l'aime, court métrage de Sébastien Lifshitz, actuellement en ligne sur Brefcinema.

À lire aussi :

- Le palmarès du Festival de Clermont-Ferrand 2020.