Festivals 16/11/2023

L’année festivalière s’achève (presque) à Aix

Le Festival Tous Courts, festival international de courts métrages d’Aix-en-Provence, revient du 28 novembre au 2 décembre, pour sa 41e année. Un ample volet compétitif, des séances spéciales et des cartes blanches, la traditionnelle Nuit du court et bien d’autres surprises sont au rendez-vous pour ouvrir au mieux le mois dit des fêtes…

Dix programmes de courts métrages en compétition, venus de tous les coins de la planète : le Festival Tous Courts se pose là, sur le podium des festivals français de courts, incontestablement. 

Pour les films français, on citera La chaleur de Maïa Kerkour (photo de bandeau), Dans la tête un orage de Clément Pérot (découvert à la Quinzaine des cinéastes), Nuits blanches de Donatienne Berthereau, Pavane de Pauline Gay (coproduit avec la Belgique, photo ci-dessous), Amarres de Valentine Caille, Les dents du bonheur de Joséphine Darcy Hopkins, etc.

Le cinéma d’animation sera comme toujours bien présent, à travers le palmé de l’année 27 de Flóra Anna Buda, The Family Portrait de la Croate Léa Vidakovic (produit par Vivement Lundi !), Été 96 de Mathilde Bédouet, Herbe verte d’Élise Augarten, Ressources humaines, du trio Trinidad Plass Caussade-Titouan Tillier-Isaac Wenzek, et Un genre de testament de Stephen Vuillemin, impressionnant récent lauréat du Prix Émile-Reynaud.

Évidemment, on appréciera aussi beaucoup de propositions représentant différents pays, de l’iranien Aban d’Abbas Taheri et Mahdieh Toosi (photo ci-dessous), produit par Envie de tempête, au norvégien Tits, d’Eivind Landsvik, tout récemment primé à Brest. En passant par Mise à nu de Simon Maria Kubiena et Lea Marie Lembke (coproduction associant la Filmakademie Baden-Württemberg et la Fémis), La valise rouge de Cyrus Neshvad (sous pavillon luxembourgeois) ou le très concis Fàr, de l’Islandais Gunnur Martinsdóttir Schlüter.

En expé, la 9e compétition regroupe plus de 25 œuvres, parmi lesquelles Les hommes de la nuit de Judith Auffray (avec cette bonne vieille Nénette), The Last Cartoon de Bertrand Mandico, The Film You Are About to See de Maxime Martinot ou encore Il faut regarder le le feu ou brûler dedans de Caroline Poggi et Jonathan Vinel.

À l’échelle des séances hors compétition, les choix à faire seront cornéliens, entre des cartes blanches Suisse et Québec, la soirée Arte (avec Mimi de Douarnenez), les “Films en Région” (dont Aïcha de Coralie Lavergne – photo ci-dessous – et Youssou et Malek de Simon Frenay), la saison 7 de Quartiers lointains et une Nuit du court – en ouverture – qui promet de rester dans les annales.

En effet, les 40 ans de L’Agence du court métrage seront ainsi fêtés en grandes pompes, en présence de sa représentante Nathalie Lebel, également membre du jury de ce millésime 2023. On pourra y voir pléthore de petites perles, telles que Maurice’s Bar de Tom Prezman et Tzor Edery-Mordekovich, l’helvète All Inclusive de Corina Schwingruber Ilić, Sole mio de Maxime Roy, À la mémoire du rock de François Reichenbach ou encore Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent.

La cérémonie de clôture se tiendra le 2 décembre à 19h30 à l’Amphithéâtre de la Manufacture, tandis que le Marché du film battra son plein comme il se doit à partir du mercredi 29, en plus des ateliers, expos et actions pédagogiques, toujours en nombre.

Christophe Chauville

À voir aussi :

- Les algues maléfiques d’Antonin Peretjatko, présenté en compétition en 2023.

À lire aussi :

- Les gagnants du Festival Tous Courts 2022.

- Un genre de testament remporte le Prix Émile-Reynaud 2023.