News 18/05/2018

Les différents prix cannois pour les courts métrages, en attendant la Palme d’or

En attendant la cérémonie de clôture de l’“officielle”, samedi 19 en début de soirée, plusieurs lauréats sont déjà connus au tableau d’honneur du Festival de Cannes 2018, notamment pour le court.

À la Quinzaine des réalisateurs, qui se veut toujours non compétitive, l'unique récompense pour ce qui est des courts métrages est le Prix Illy, qui a été décerné pour cette 50e édition à Skip Day, d'Ivete Lucas et Patrick Bresnan (photo de bandeau), une production documentaire anglo-américaine de 17 minutes suivant des lycéens de Floride le temps d'un jour charnière de leur parcours,  au moment de tourner un chapitre de leur jeune existence. On pourra découvrir ce film à Paris lors de la reprise au Forum des images de la Quinzaine, plus précisément le dimanche 3 juin à 17h.

Du côté de la Semaine de la critique, les noms des gagnants de la 57e édition ont été révélés dès mercredi 16 en soirée. Le Prix Découverte Leica Ciné du court métrage est allé au film grec Ektoras Malo : i teleftea mera tis chronias (photo ci-contre), de Jacqueline Lentzou, une jeune réalisatrice de bientôt vingt-neuf ans. Le Prix Canal+ du court métrage, remis quant à lui à Un jour de mariage d'Elias Belkeddar – un nom que l'on connaît comme producteur, à Iconoclast Films –, promet la diffusion de cette coproduction franco-algérienne, dans les mois qui viennent, au sein du magazine Top of the Shorts. On guettera également le détail du programme de la reprise parisienne de la Semaine à la Cinémathèque française, fin mai/début juin (et auparavant à la Cinémathèque Régionale de Corse, à Porto-Vecchio).

Enfin, la Cinéfondation, via son jury présidé par Bertrand Bonello (qui était entouré de Khalil Joreige, Valeska Grisebach, Alanté Kavaïté et Ariane Labed), a récompensé de son premier prix El verano del león eléctrico de Diego Céspedes (Universidad de Chile ICEI, Chili), du deuxième Kalendar d'Igor Poplauhin (Moscow School of New Cinema, Russie) et Dong wu xiong meng de Shen Di (Shanghai Theater Academy, Chine) en parfaits ex-aequo, tandis qu'Inanimate de Lucia Bulgheroni (NFTS, Royaume-Uni) occupe le dernier strapontin, celui du troisième prix.

Nous reviendrons à n'en pas douter, dans les semaines qui viennent, sur ces films et plus largement sur tous ceux qui étaient proposés dans les différentes sections.

Christophe Chauville