News 23/01/2019

Et les nommés aux César sont...

La liste des films qui seront en lice pour les César 2019 lors la cérémonie du 22 février a été dévoilée ce matin au Fouquet’s.

Pour le César du meilleur film de court métrage, il y a un cinéaste qui a 2 chances sur 5 de décrocher la statuette, à savoir Clément Cogitore, doublement présent avec Braguino et Les Indes galantes (photo ci-contre, se reporter aussi à notre entretien avec le réalisateur, ici). Ses challengers sont – et ce sont a priori plutôt des surprises – Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez (qui est une production à moitié belge), Laissez-moi danser de Valérie Leroy et Les petites mains de Rémy Allier. On est quand même surpris et déçu pour certains (L'âge des sirènes d'Héloïse Pelloquet, Les vies de Lenny Wilson d'Aurélien Vernhes-Lermusiaux, Master of the Classe de Carine May et Hakim Zouhani, notamment).

Du côté de l'animation, le César pour le court métrage ira à Au cœur des ombres d'Alice Guimaraes et Monica Santos (coproduction avec le Portugal, Vivement Lundi ! étant la société hexagonale concernée), La Mort, père & fils de Winshluss et Denis Walgenwitz, Raymonde ou l'évasion verticale de Sarah Van den Boom ou Vilaine fille d'Ayce Kartal (dont il sera prochainement question dans Bref 124, photo ci-contre). Exit, donc, (Fool Time) JOB de Gilles Cuvelier, La chute de Boris Labbé ou Féroce d'Izu Troin... Il n'est pas inconcevable de le regretter...

Que dire d'autres oublis, comme l'absence quasi-totale dans les nominations (dont on trouvera la liste complète ici) de Mektoub my Love : canto uno d'Abdellatif Kechiche, qui a surplombé pourtant de très haut la production française de 2018, ou dans la catégorie “meilleur espoir féminin” celle de l'époustouflante Lætitia Clément de Luna, d'Elsa Diringer, également zappé en “meilleur premier film” – lire “premier long”, on le répète comme chaque année – où heureusement, seront en lice Jusqu'à la garde de Xavier Legrand (photo de bandeau, également nommé en meilleur film et meilleur réalisateur), Shéhérazade de Jean-Bernard Marlin et Sauvage de Camille Vidal-Naquet, en plus de L'amour flou de Romane Bohringer et Philippe Rebbot (notre entretien avec ce dernier à lire ici), et Les chatouilles d'Andrea Bescond et Éric Métayer. Retour à Bollène, de Saïd Hamich, aurait largement tenu son rang dans cette catégorie, mais c'est le jeu, on le sait...

Christophe Chauville