Poudreuse et grands écrans : Les Arcs 2019
La 11e édition du Festival des Arcs aura lieu sur ses différents sites de haute altitude entre le 14 et le 21 décembre. Préparez vos bonnets et vos moufles !
Si ses organisateurs mettent toujours en avant le cadre – ce qui n'est pas illogique dans l'une des plus belles stations de sports d'hiver du monde – et les possibilités de pratique du ski ou de descentes en luge, tournons nous plus directement vers les propositions cinématographiques de la manifestation.
120 films de tous les formats seront à découvrir sur les différents sites de la station, à côté d'événements professionnels, de concerts, de DJ sets et d’autres activités, donc. 10 longs métrages, dont Écho de l'Islandais Rúnar Rúnarsson (photo ci-dessous à gauche), seront en compétition pour la Flèche de cristal décernée par le jury du festival, qui sera présidé cette année par Guillaume Nicloux et comptera aussi en ses rangs Nina Hoss, Antoine Reinartz, Ildikó Enyedi, Santiago Amigorena, etc.
Pour le court, 7 jurés officieront spécifiquement, parmi lesquels Houda Benyamina, leur présidente, entourée de Kacey Mottet-Klein, Agathe Bonitzer ou encore Guillaume Gouix. 26 titres seront en lice, venus de tous les coins d'Europe et faute de pouvoir tous les citer (la liste complète est détaillée ici), quelques-uns suffiront à faire saliver : Matriochkas de Bérengère McNeese, Air comprimé d'Antoine Giorgini (où Bérengère McNeese, précédement citée, apparaît comme actrice !), Plein ouest d'Alice Douard, Cadeau de Noël de Bogdan Muresanu, Flow d'Adriaan Lokman, Anna de Dekel Berenson, Oncle Thomas, la comptabilité des jours de Regina Pessoa (visuel ci-dessous à droite) et Selfies de Claudius Gentinetta...
Le thème de ce dernier se retrouvera plaisamment aussi au cœur du film collectif du presque même titre, Selfie, présenté parmi les avant-premières, tout comme La Sainte famille de Louis-Do de Lencquesaing, Mes jours de gloire d'Antoine de Bary, Revenir de Jessica Palud et Les traducteurs de Régis Roinsard, qui fera l'ouverture du festival (avant sa sortie le 29 janvier 2020).
Un focus mettra tout spécialement en lumière la production des Pays baltes et de la Finlande, où l'on pourra revloir ou rattraper le lumineux Summer d'Alanté Kavaïté ou le méconnu Miracle d'Egle Vertelyte. Un programme de courts métrages d'animation de l'Estonien Pritt Pärn (visuel ci-dessous à gauche) figurera aussi tout naturellement dans cette rétrospective.
On pourra également découvrir notamment, au sein de la section “Hauteur”, le nouveau film de Roy Andersson, About Endlessness (photo ci-dessus à droite), tandis que les professionnels présents pourront fréquenter, quand ils ne dévaleront pas les pistes, le sommet distributeurs/exploitants ou le Village des coproductions.
Christophe Chauville
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival des Arcs 2018.
- Matriochkas et Plein ouest primés à Paris Courts devant en 2019.
