Festivals 26/05/2020

Plusieurs manifestations se déclinent “on line”

Nous avions recensé, au début de la crise sanitaire, les nombreux festivals contraints d’annuler leur édition 2020 ou envisageant de la reporter. Certains ont plus récemment fait le choix, par défaut, de se déployer uniquement sur internet pour ce millésime si particulier.  

Le Festival d'Aubagne et le Festival national du film d'animation, habituellement installé à Rennes, avaient ouvert la voie, dans le sillage de la “Fête du court métrage à la maison”, dès la fin du mois de mars : d'autres festivals ont à leur tour opté pour une version en ligne plutôt que rien du tout – on les comprend et on s'en réjouit…

Le Festival du film d'animation d'Annecy proposera en ligne des programmes de films en compétition entre le 15 et le 30 juin, mais il est à noter que l'hommage à l'animation du continent africain et le 60e anniversaire de la manifestation seront reprogrammés pour l'édition 2021 (du 14 au 19 juin, des dates à retenir sans attendre). Des leçons de cinéma, des work in progress et des making of seront aussi proposés.

Aux mêmes dates, ou presque, Côté court invitera également à découvrir ses sélections, compétitives ou autres, hors de l'écrin traditionnel du Ciné 104 de Pantin, mais directement chez soi, du 17 au 27 juin. Une 29e édition des plus particulières, donc, mais pas au rabais, avec un nombre de films présentés très conséquent et aiguisant toujours la curiosité.

Pour le Champs-Élysées Film Festival, la 9e édition aura été elle aussi intégralement proposée en ligne et gratuitement, entre le 9 et le 16 juin, donc avec la possibilité d'en profiter à respectable distance de la dite plus belle avenue du monde, que ce soit à Wasquehal, Menton, Saint-Claude ou Plougastel…

Également parisien par nature et 28e du nom, le Festival Le court en dit long, qui se déroule d'ordinaire au Centre Wallonie-Bruxelles et expose le meilleur de la production belge francophone de l'année chaque mois de juin, se déroulera en streaming lui aussi, du 1er au 6 juin.

Le 22e Très Court International Film Festival n'aura plus de volet en salles pour cette fois, se déroulant uniquement sur la Toile entre le 5 et le 14 juin, fort de sa sélection de 124 titres de moins de 4 minutes. Citons aussi sans faute, mais sur le début du mois suivant, le Festival de Contis, finalement organisé en dématérialisé du 2 au 6 juillet, soit un petit mois après ses dates initialement retenues.

À l'étranger, l'un des plus importants événements européens en ce qui touche au court métrage, le Festival du court métrage d'Oberhausen, en Allemagne, aura pris de similaires options, entre le 13 et le 18 mai. Et ne concluons pas sans évoquer le “We Are One : A Global Film Festival”, un événement virtuel de grande ampleur réunissant une vingtaine de grandes manifestations internationales, dont Cannes, Venise, Berlin ou Toronto. L'annonce de son lancement a été très médiatisée il y a quelques jours et il offrira gratuitement des films sur YouTube, en se tenant du 29 mai au 7 juin. Le but sera de récolter des dons en faveur de la lutte contre ce coronavirus qui n'appartient encore aucunement au passé.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le Festival de Contis attend ses “Talents en court” 2020.

- Les inscriptions en cours pour les principaux festivals de la fin 2020 et du début 2021.