Les réalisatrices toujours en pleine lumière à Créteil
Le 41e Festival international de films de femmes de Créteil aura lieu cette année du 22 au 30 mars, dans son fief de la Maison des Arts.
Difficile d'imaginer faire mieux pour donner la pleine opportunité de faire le tour du monde de la création cinématographique, du point de vue des femmes cinéastes, que de se rendre à Créteil et de se montrer assidu(e) à ces propositions une fois encore pléthoriques...
On y suivra bien sûr la compétition internationale de longs métrages de fiction (avec à voir, entre autres, Anna, un jour de la Hongroise Zsofia Szilagyi, Working Woman de l'Israélienne Michal Aviad, The Third Wife d'Ash Mayfair – photo ci-contre – ou encore Fornacis d'Aurélia Mengin, évoqué dans Bref n°124, paru tout récemment – photo de bandeau) et celle des longs métrages documentaires, mais aussi celle des courts métrages. Parmi ceux-ci figurent deux films courts français, La boucle de Vanda Braems et Loïc a mal au cœur de Mélissa Medan, et deux belges, Une sœur de Delphine Girard et Switch de Marion Renard, sans oublier un suédois se déroulant dans les Hauts-de-France : Excess Will Save Us, de Morgane Dziula-Petit.
En outre, Euzhan Palcy sera l'invitée d'honneur de cette édition, ce qui donnera l'occasion de revoir, parmi ses films, Une saison blanche et sèche, où elle dirigea tout de même, en 1989, Marlon Brando, Donald Sutherland et Susan Sarandon... Alléchante aussi apparaît la section “Le grand mixage”, qui mêle toutes les durées de courts, moyens ou longs métrages. On y retrouvera le nom de Bénédicte Brunet, avec Au secours !, une fiction de 36 minutes.
Des classiques comme Wanda de Barbara Loden, Un ange à ma table de Jane Campion ou le méconnu Olivia de Jacqueline Audry, récemment réédité en salles, seront aussi à déguster, tandis qu'un hommage à la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab, disparue il y a quelques semaines, lui sera rendu à travers la projection de Dunia (2005).
On se reportera naturellement au site du festival pour tous les détails et horaires de ce prometteur millésime “post-quarantième”.
Christophe Chauville
