Festivals 07/10/2018

Le Festival des Antipodes de Saint-Tropez a 20 ans

Les 20es Rencontres internationales du cinéma des Antipodes se dérouleront du 8 au 14 septembre, avec Jane Campion – who else ? – comme invitée d’honneur. Do you, do you Saint-Tropez ?

Ce cher Cruchot en aurait sans doute perdu ses rudiments d'angliche en voyant tous ces “kangourous” et “kiwis” débarquer avec leurs drôles d'accents dans ce Saint-Trop' à la mondiale réputation.

Sous l'impulsion de l'infatigable Bernard Bories, président de Cinéma des Antipodes, celles-ci sont à l'honneur de cette automnale manifestation nous donnant, depuis deux décennies, des nouvelles continues de la production cinématographique de l'autre bout du monde, en Australie et en Nouvelle-Zélande, ce qui nous change des tournées qu'y effectue le XV de France – beaucoup moins fructueuses, c'est un euphémisme !

Pour ce 20e anniversaire (tout le programme ici), l'ouverture se fera naturellement sous les bons augures de Jane Campion, toujours la seule femme à avoir reçu la Palme d'or à Cannes, à travers la projection – le lundi 8 en soirée – de son premier long métrage, Sweetie (1989), tandis que son classique incontesté du format court, Peel (photo ci-contre), sera à voir également. Celle-ci se composera, pour les courts, de deux séances (le mardi 9 à 9h30 et 14h30) pour une quinzaine de titres. L'un d'eux, La cité des Witches, d'Elise McLeod & Zanny Begg, sera présenté hors compétition.

Il y aura aussi bien sûr une compétition et un panorama de longs – le jury étant cette année présidé par Greta Scacchi, dont se souviennent avec un certain émoi tous ceux qui avaient 15 ans en 1986 et que l'on pourra retrouver prochainement dans un rôle secondaire, mais crucial du nouveau film de Mikhaël Hers, Amanda –, ainsi que des documentaires (dont un film sur le groupe Midnight Oil), une exposition et des rencontres.

Christophe Chauville

 


 

 

 

 



Parmi les courts métrages en compétition cette année :
Library of Love, de Khrob & Miranda Edmonds (photo de bandeau)
The Virgin, de Jack Yabsley (photo ci-dessus à gauche)
Kill Off, de Genevieve Clay-Smith (photo ci-dessus à droite)