Festivals 22/06/2019

Le court sous les étoiles, c’est toujours à Grenoble !

Pour la 42e fois, le centre-ville de Grenoble va se parer des couleurs du Festival du film court en plein air (du 2 au 6 juillet), autour de la salle Juliet-Berto de la Cinémathèque locale, du Cinéma Le Club et de la place Saint-André toute proche pour les projections en plein air du soir.

Environ soixante films seront présentés en compétition sur ces 5 journées en Isère (programme complet ici), mêlant comme à l'habitude de parfaites découvertes et des films déjà bien repérés ci ou là.

Impossible de tous les citer, mais on peut conseiller particulièrement, pêle-mêle, Beautiful Loser de Maxime Leroy, Girl in the Hallway de Valerie Barnhart (une animation britannique autoproduite remarquée à Annecy), L'espace commun de Raphaëlle Bezin (photo ci-dessous, voir aussi la publication d'un texte sur le film dans le cadre du concours de la jeune critique initié par le Festival de Clermont-Ferrand), Le chant d'Ahmed de Fouad Mansour, Swatted d'Ismaël Joffroy-Chandoutis ou encore le Blue d'Apichatpong Weerasethakul, qui promet une belle mise en abyme nocturne lors de sa présentation en plein air.

On notera aussi la sélection du nouveau film de Sophie Tavert Macian, réalisatrice de Mad, soit un film d'animation coréalisé avec Hugo Frassetto, intitulé Traces, ainsi que celle d'Un volcan, signé de Lisa Wisznia, cette jeune chanteuse que l'on avait vue en tant que comédienne dans Les nouvelles folies françaises de Thomas Blanchard en 2016.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En outre, une section compétitive dédiée au jeune public permettra de retrouver les dernières œuvres d'artistes aux noms aussi familiers que Rémi Durin, Benoît Chieux ou Nicolas Deveaux, sans oublier le récent lauréat annecéen La vie de château, coréalisé par Clémence Madeleine-Perdrillat et Nathaniel H'limi (photo ci-dessous).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nombreuses rencontres et séances spéciales sont enfin prévues, dont plusieurs célébreront des anniversaires bien ronds. Aux 50 ans du Grec (avec une carte blanche, le jeudi 4 à 17h45, comprenant entre autres Les méduses de Delphine Gleize, Tant qu'il nous reste des fusils à pompe de Caroline Poggi et Jonathan Vinel ou encore À bras le corps de Katell Quillévéré) répondront les 70 d'UniFrance, le mercredi 3 à 17h30, à travers un choix de 7 films récents, dont Plein ouest d'Alice Douard ou Ma branche toute fine de Dinara Droukarova.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis, on fêtera les 30 ans de Bref, le vendredi 5 à 14h30, avec la possibilité de voir ou revoir un florilège de 6 films issus de ces trois décennies d'existence, présentés par Amélie Chatellier, déléguée générale de L'Agence du court métrage. À savoir Romaine un jour où ça va pas d'Agnès Obadia, qui date de 1989 tout comme notre revue, La petite mort de François Ozon, Le bal du Minotaure de Lorenzo Recio, Entracte de Yann Gonzalez (photo ci-dessus), Chahut de Gilles Cuvelier et Le skate moderne d'Antoine Besse. Le plaisir de ce bain rétrospectif se prolongera à travers une grande Nuit du court, le même jour, entièrement dédiée à des films de femmes.

Christophe Chauville

À lire aussi :
Il y a un an : Présentation du Festival du film court en plein air de Grenoble 2018.
Des critiques de films diffusés au sein de la Nuit blanche : Les bigorneaux d'Alice Vial (toujours visible en ligne), Sur la route du paradis d'Uda Benyamina, Salam de Souad El-Bouhati, L'Amérique de la femme de Blandine Lenoir et Vilaine fille mauvais garçon de Justine Triet.