Festivals 15/11/2018

L’heure du Festival de Villeurbanne sonne...

Il a été créé en 1979, fête donc sa 39e édition et durera 10 jours, du 16 au 25 novembre. Il s’agit bien sûr du Festival du film court de Villeurbanne.

D'abord, il y a cette affiche, avec un type barbu qui se mange une vitre, dirait-on... Serait-ce celle, métaphorique, de la quarantaine ? Ce n'est pas encore tout à fait le moment, alors supposons qu'on va en prendre, comme lui, plein la fac, en tout cas plein les mirettes ! Ensuite, il y a une salle, le Zola, encore et toujours, et qu'on se rassure, ce ne sera pas les Rougon-Macquart à l'intérieur, on se marrera même pas mal, avec de la comédie belge le samedi 17 à 20h30.

Des compétitions animeront en premier lieu cette semaine étendue, bien sûr, à travers 8 séances, 41 titres en lices et 17 pays représentés en “européenne” (comme l'helvète Bonobo de Zoel Aeschbacher, photo ci-contre), plus la “spéciale animation” – 2 programmes, 20 films, 9 pays d'origine. Un jury présidé par Marc Caro évaluera la première, un autre réunissant notamment Léa Krawczyk, Jeanne Dubosc (de l'Afca) et Didier Tronchet la seconde...

Des séances spéciales seront aussi au menu, mettant en lumière par exemple les productions régionales proposée par le dispositif Mèche courte (avec Clapotis de Mor Israeli (photo ci-dessous), Allonge ta foulée ! de Brahim Fritah ou encore Pauline asservie de Charline Bourgeois-Tacquet), ou encore les fameux 4 films fantastiques nés cette année sous les auspices de SoFilm (ne pas rater Acide de Just Philippot, on le redit une fois encore), sans omettre les habituelles séances jeune public.

Une “battle documentaire” apportera une touche particulière d'insolite, tandis que l'ouverture s'effectuera sous le signe de la danse, des Indes galantes de Clément Cogitore à Make it soul de Jean-Charles Mbotti Malolo, en passant par de nombreuses surprises. 

Le tout sous la houlette d'un nouveau directeur, Olivier Calonnec, qui succède à Laurent Hugues. Chacun d'eux se devait d'être cité avant que s'ouvrent les festivités lors de ce passage de flambeau, en renvoyant évidemment au site de la manifestation pour en embrasser la globalité. 

Christophe Chauville