Festivals 16/06/2019

Kinoshita/Della Negra, Bialas et (encore) Marre champions de Pantin 2019

La 28e édition du festival Côté court de Pantin a rendu son verdict et révélé l’identité de ses grands vainqueurs.

Une fois n'est pas coutume, commençons par la compétition Essai / Art vidéo, qui a vu deux moyens métrages se partager ex-aequo le Grand prix : Derrière nos yeux d'Anton Bialas (photo ci-contre), révélé au FID à Marseille l'an dernier, et Tsuma Musume Haha (photo de bandeau), signé du tandem franco-japonais formé par Kaori Kinoshita et Alain Della Negra, familier de nos abonnés (voir par exemple How Much Rain to Make a Rainbow). Ce nouveau film est passé par Cinéma du réel et Brive ces dernières semaines.

Derrière nos yeux, qui a aussi reçu à Pantin le Prix du Conservatoire, sera au programme d'une carte blanche à L'Agence du court métrage à la BPI du Centre Pompidou ce lundi 17 juin, dans le cadre de la Cinémathèque du documentaire.

Pour la compétition fiction, c'est Emmanuel Marre, une semaine après la récompense majeure du Court en dit long, enchaîne avec le Grand prix André S. Labarthe pour D'un château l'autre (photo ci-dessous). On renvoie comme à chaque distinction de son parcours plaqué or – à l'exception de Clermont-Ferrand, assez étrangement – à la critique et l'entretien que le réalisateur nous avait accordé dans le numéro 124 de Bref

 

 

 

 

 

 

 

 


Le reste du palmarès a mis à l'honneur Homesick de Koya Kamura, Prix du public et Coup de cœur des lycéens, et Moonchild de Julia Artamanov, produit par le Grec et lauréat du Prix SACD du meilleur premier film. Le Prix de la presse est allé à Saint-Jacques Gay-Lussac de Louis Seguin et celui de la jeunesse à Comment faire pour de Jules Follet, dont le Waterfountain a été proposé sur Brefcinema récemment.

Eliza Muresan dans son propre film, La mariée de Pantin, et Alexis Manenti dans l'étonnant Discours d'acceptation glorieux de Nicolas Chauvin de Benjamin Crotty ont décroché les prix d'interprétation, tandis que le Groupement national des cinémas de recherches a porté son choix sur une œuvre non moins surprenante, Albertine a disparu de Véronique Aubouy (photo ci-contre), décidément proustienne à jamais.

Signalons que deux séances de reprise des films primés auront lieu au Ciné 104 le mardi 18 juin, à 18h30 et 20h30, pour faire du rattrapage si nécessaire et surtout prolonger le plaisir.

Christophe Chauville

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