Festivals 10/11/2017

Fondus bourguignons

Les amateurs de courts métrages de Dijon et ses environs sont sur les starting-blocks : la 22e édition du festival Fenêtres sur courts ouvre demain, samedi 11 novembre.

La capitale de la nouvelle grande Région Bourgogne-Franche-Comté accueille jusqu'au 18 novembre l'événement, à commencer par sa traditionnelle soirée d'ouverture vouée à sa compétition francophone “humour et comédie”, avec son jury spécifique et où se succèderont, parmi beaucoup d'autres, le Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez, Deux dollars d'Emmanuel Tenebaum, Goût bacon d'Emma Besnestan, La station de Patrick Ridremont ou encore Caramel mou de Wilfried Méance (photo ci-contre) – désormais un habitué des lieux...

Une autre compétition concernera les productions régionales, soit huit films récents, tandis que la compétition européenne investira la salle du cinéma Eldorado pour quatre programmes en deux soirées, lundi 13 et mardi 14, permettant de découvrir ou revoir plus d'une vingtaine de titres en lice, dont Le grand bain de (et avec) Valérie Leroy, Les Misérables de Ladj Ly, Le diable est dans les détails de Fabien Gorgeart, Les bigorneaux d'Alice Vial (photo ci-dessus) et l'infatigable Panthéon Discount de Stéphan Castang. 

À signaler aussi une séance de cure de “belgitude” et une autre, annoncée bien sanguinolente, de films de zombies, horrifiques ou gore, sans omettre une Nuit de l'animation, le vendredi 17 à partir de 20h et en trois programmes aussi denses que variés, d'où émergent Pépé le morse, Negative Space, Cipka (photo ci-contre), Without Sugar, Lupus, Vilaine fille, etc. Pour la clôture, un focus sera consacré au court métrage suédois, en plus de la remise des prix.

Pour plus de détails, on visitera le site de la manifestation.

Christophe Chauville