Festivals 11/02/2019

Du court métrage aux Journées cinématographiques dionysiennes

Les 19es Journées cinématographiques dionysiennes se termineront en beauté ce mardi 12 février, notamment à travers deux séances de courts métrages à ne pas rater.

Cette année, le thème du festival était particulièrement tentant – “l'invitation au voyage” (voir le site dédié) – et le lieu des réjouissances, autrement dit le Cinéma L'Écran de Saint-Denis, accueillera mardi, pour finir au mieux ce festin cinéphile de 70 films, deux programmes de courts métrages à ne pas rater. 

À 19h, l'éminent Sébastien Ronceray, collaborateur régulier de Bref, présentera au nom de l'association Braquage une sélection de courts métrages expérimentaux. Sous le poétique intitulé “De la terre au ciel”, on pourra rêver les yeux ouverts devant The Georgetown Loop de Ken Jacobs (États-Unis, 1997, 12’), Man Alone de SJ Ramir (Nouvelle-Zélande, 2006, 4’), Fragments d'un voyage au Laos de Philippe Cote (France, 2008, 8’) ou encore Nuestra señora de Paris de Teo Hernandez (France, 1981-1982, 22’, photo ci-contre).

Dans la foulée, à 20h45, une Carte blanche à la Cinémathèque française, présentée par Samantha Leroy, chargée de la valorisation des collections films au sein de l'institution, permettra de retrouver en un prestigieux générique les noms de François Reichenbach (Impressions de New York, 1955, 12’), Georges Franju (La première nuit, 1958, 15’, photo de bandeau), Jean-Daniel Pollet (Bassae, 1964, 8’), René Vautier (Les trois cousins, 1969, 21’) et Jacques Kébadian (Arménie 1900, 1981, 14’).

Et puis, même si ce n'est aucunement du court, puisque le film dure 2h20, il aura aussi été possible d'apprécier à 16h15 les Vacances prolongées de Johan Van der Keuken, sur l'initiative d’Amorces, une association étudiante liée à l’Université Paris 8. 

Christophe Chauville