Festivals 25/04/2020

Des palmarès virtuels pour Créteil et Cinélatino

Des festivals n’ayant pu se dérouler de façon normale en mars, pour cause de crise sanitaire, ont invité leurs différents jurys à remettre leurs prix depuis leurs confinements respectifs.

À Toulouse, la 32e édition de Cinélatino, à peine entamée, avait été très vite interrompue à la mi-mars et c'est en visioconférence que ses jurys ont délibéré pour remettre tout de même leurs récompenses, de façon inédite. Pour la compétition court métrage, c'est une production venue du Pérou, El silencio del rio de Francesca Canepa, qui a remporté le Prix révélation, tandis qu'une mention spéciale a été décernée à Receita de caranguejo – soit “recette de crabe” – d'Issis Valenzuela (Brésil). Le film argentin Mi otro hijo de Gustavo Alonso a reçu à la fois le Prix Signis du court métrage documentaire et le Prix CCAS du court métrage. Quant au Prix Courtoujours, remis par un jury d'étudiants, il a été attribué à une production mexicaine : La bruja del fosforo paseante de Sofia Carrillo.

Pour le 42e Festival international de films de femmes de Créteil, il n'y avait même pas pu y avoir de soirée d'ouverture, le 13 mars dernier, et après des délibérations à distance, c'est le film documentaire belge Int. Anouchka - Nuit de Louise Hansenne qui a été distingué du Prix INA, obtenant aussi une mention de la part du jury d'étudiants de l'Université Paris-Est/Créteil, qui a en outre remis son Prix UPEC à un court métrage iranien : Exam (Emtehan) de Sonia K. Hadad (photo ci-dessus). Il est aussi à noter que c'est un film d'une durée d'une heure, Numéro 387. Disparu en Méditerranée de Madeleine Leroyer qui a reçu le Prix SCAM Anna-Politkovskaïa du meilleur long métrage documentaire.

Christophe Chauville

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