News 19/03/2024

Fête du court métrage 2024 : un parrain nommé Pablo Pauly

Après Bastien Bouillon l’année dernière, un autre comédien emblématique du jeune cinéma français apporte son parrainage à ce nouveau millésime de l’événement. Petit retour sur sa carrière.

Certes, sa fiche Wikipédia ne comporte aucun titre de film court, mais ce n’est pas une raison… et surtout, c’est un oubli flagrant ! En effet, Pablo Pauly a tourné pas mal de courts métrages, depuis ses premiers pas à l’écran au début des années 2010.

On se souvient ainsi des Aoûtiens, du tandem Hugo Benamozig/Victor Rodenbach, en 2014, où il partageait l’affiche avec un autre débutant des plus facétieux et qui a tracé son chemin depuis, William Lebghil. L’année suivante, il se mettait en valeur dans une nouvelle comédie courte assez marrante, La tête de l’emploi, de Wilfried Méance. Le duo se reformait du reste très vite, sur Caramel mou (2016, photo de bandeau), en attendant le premier long du réalisateur, cosigné avec Olivier Ducray, Et plus si afifnités, qui sortira très prochainement (le 3 avril).

Entretemps, “PP” est apparu de nouveau dans des courts, sur des registres variés, à savoir Le passage de la nuit de Julia Colin (2019, photo ci-dessus), Tu demanderas à ta mère de Juliette Allain (2020), Grand garçon de Francis Mangin (2020) ou encore le fantastico-paranoïaque Duos de Marion Defer (2022). Il a aussi naturellement posé des jalons du côté du long métrage, notamment dans le film de Grand corps malade et Mehdi Idir Patients (2016), puis en tenant le premier rôle, dans un emploi quelque peu inattendu, du premier long de Florent Gouëlou Trois nuits par semaines

Formé au Cours Florent, puis au Conservatoire, le comédien trentenaire – il est né en 1991 – est ainsi un familier du jeune cinéma français, qui a travaillé également avec Louis-Julien Petit, Édouard Deluc ou encore Jérôme Bonell, et il était tout indiqué pour être le parrain de cette édition de la Fête du court métrage (voir son entretien vidéo de présentation), en attendant de le retrouver à moyen terme dans Jane Austen a gâché ma vie, titre prometteur du premier long de la scénariste et réalisatrice Laura Piani.

Christophe Chauville

À voir aussi :

- Un entretien vidéo avec Bastien Bouillon, parrain 2023 de la FDC.

À lire aussi :

- Les Talents de la Fête du court métrage 2024.

- Trois nuits par semaine : Florent Gouëlou du court au long.