News 03/01/2024

Aux Arcs, 27 a encore slalomé avec grâce !

Le palmarès de la 15e édition des Arcs Film Festival a été dévoilé juste avant Noël et la lauréate de la dernière Palme d’or du court métrage a également gagné dans les Alpes.

C’est l’un des films d’animation incontournables de 2023 : 27, de l’artiste hongroise Flóra Anna Buda (visuel de bandeau), a remporté le Prix du meilleur court métrage aux Arcs, poursuivant ainsi un superbe parcours depuis sa première, à Cannes, au printemps dernier.

Cette œuvre, qui a aussi gagné le Cristal à Annecy, met en scène une jeune femme de vingt-sept ans, Alice, qui prend sa vie en main après un accident de bicyclette. On pourra retrouver sa réalisatrice au sommaire de Bref 129, qui paraîtra fin janvier (en précommande ici) à travers un dialogue de cinéastes l’amenant à converser avec Rachel Gutgarts (Via dolorosa).

Il y sera aussi question, au passage, d’/Imagine d’Anna Apter (visuel ci-dessus), qui a reçu une mention spéciale du jury du court métrage. Ce sera au sein d’un dossier consacré à l’irruption de l’intelligence artificielle. Ce court film de deux minutes a en effet ainsi été conçu et son évidente force thématique et formelle lui avait valu d’être remarqué au dernier Nikon Film Festival, où il avait reçu le Prix de la mise en scène et celui de la critique.

Du côté des longs présenté aux Arcs, plusieurs ancien(ne)s du court métrage se sont distingués, en l’occurence Xavier Legrand, dont le nouveau film, Le successeur, est reparti avec le Prix du public et celui de la meilleure photographie, mais aussi la Néerlandaise – d’origine bosnienne – Ena Sendijaveric (Prix du jury jeune pour Sweet Dreams) et la Grecque Sofia Exarchou (dont Animal a valu le Prix d’interprétation féminine à sa comédienne Dimitra Vlagopoulou).

Slow qui a décroché la Flèche de cristal, récompense majeure de la manifestation, est lui aussi signé d’une cinéaste étant passée par le court métrage, et à plusieurs reprises, à savoir la jeune Lituanienne Marija Kavtaradze. Celle-ci avait entretemps signé un premier long en 2018, Summer Survivors, et illustre une fois de plus la dimension de vivier du format court pour le cinéma européen, comme pour ce qui est de la France.

L’intégralité du palmarès est bien entendu à retrouver sur le site du festival.

Christophe Chauville

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