Festivals 11/03/2024

Éloge(s) du montage

C’est un festival très précieux que “Les monteurs s’affichent”, dont la 6e édition investira le Luminor-Hôtel de Ville, à Paris, entre le 13 et le 18 mars. L’occasion idéale de découvrir tout à la fois un métier et une étape cruciale dans la fabrication d’un film, quels que soient sa durée ou son format.

Au cours des cinq jours de la manifestation, huit longs métrages seront présentés par leurs monteurs/monteuses, en présence des réalisateurs/réalisatrices, avec des discussions à la clé à l’issue des projections. En ouverture, le 13 à 20h15, Little Palestine, journal d’un siège d’Abdallah Al-Khatib fera un lien évident avec l’actualité du moment.

Parmi les autres propositions à suivre dans le cadre de cette 6e édition, le déjà fameux Poulet frites de Jean Libon et Yves Hinant, El agua d’Elena López Riera (le premier long de la réalisatrice, monté par Raphaël Lefèvre) et le récemment césarisé Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand.

Une séance spéciale – et gratuite – tournera, le samedi 16 à 11h, autour de la problématique du montage d’archives et c’est un expert en la matière, Jean-Gabriel Périot, qui interviendra, en lien avec son film Une jeunesse allemande.

Une soirée sera consacrée en outre au court métrage, à travers la projection de cinq films, parmi lesquels Ici s’achève le monde connu d’Anne-Sophie Nanki (photo de bandeau), Tsutsue d’Amartei Amar et La canicule de Tyliann Tondeur-Grozdanovitch (photo ci-dessus). Ce sera à ne pas rater, le jeudi 14 à 20h.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Sur Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand.

- Les courts métrages de Périot en DVD.